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le monde rural

24 septembre 2009

communication journée du 08 mars 2009

MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME REGION DU NORD DIRECTION REGIONALE DE LA PROMOTION DE LA FEMME Communication du 5 mars 2006 à OUAHIGOUYA dans le cadre de la 152ème journée internationale de la femme dont le thème est : « INVESTIR DANS LES FEMMES ET LES FILLES POUR UN DEVELOPPEMENT HUMAIN DURABLE » Présenté par : Abdoulaye .S.OUEDRAOGO DRAHRH-N Ouahigouya Plan de présentation de la communication INTRODUCTION I. Bref historique de la journée internationale de la femme – le 8 mars II. Le rôle de l’Organisation des Nations Unies III. Le cas du Burkina Faso IV. La situation des femmes et des filles dans la Région du Nord V. Les contraintes / difficultés rencontrées par les femmes VI Intérêt d’investir dans les femmes et les filles CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS INTRODUCTION Comme partout ailleurs dans tous les 192 pays membres de l’Organisation des Nations Unies, la journée internationale de la FEMME (le 08 mars) est célébrée par des groupes de femmes dans le monde entier. C’est un jour de fête nationale. C’est également une occasion pour les femmes de faire des bilans et de jeter des bases pour d’autres activités allant dans le sens de la défense de leurs intérêts spécifiques. Le 8 mars est désormais une tradition représentant plus de 90 ans de lutte pour l’égalité, la justice, la paix et le développement durable. I. Bref historique de la journée internationale de la femme le 8 mars La journée internationale de la femme est l’histoire des femmes ordinaires qui ont fait l’histoire. Elle puise ses racines dans la lutte que mènent les femmes depuis des siècles pour participer à la gestion de la société sur un pied d’égalité avec les hommes. Dans l’antiquité grecque des femmes ont lancé des grèves pour mettre fin à la guerre. Pendant la Révolution Française, des Parisiennes demandant « Liberté, égalité, fraternité » ont marché sur Versailles pour exiger le suffrage des femmes. L’idée d’une journée internationale de la femme s’est au tout début fait jour au tournant du XIX et du XX e siècles, période caractérisée dans le monde industrialisé par l’expansion et l’effervescence, une croissance démographique explosive et des idéologies radicales. En 1977, une résolution des Nations Unies demandait au pays de célébrer avec plus de faste les droits des femmes et la paix internationale en y consacrant une journée pour ses festivités. Mais pourquoi et comment cette initiative est née ? Pourquoi cette date est devenue la journée internationale de la femme ? D’où vient cette tradition ? La chronologie des événements les plus marquants se résume comme suit : - 1909 : La première journée nationale de la femme est célébrée sur l’ensemble du territoire des USA le 28 février ; - 1910 : l’international Socialiste réuni à Copenhague a instauré la journée internationale de la femme - 1911 : À la suite de la décision prise au Danemark, la journée internationale de la femme a été célébrée pour la première fois le 19 mars en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse. Le 25 mars, le tragique incendie de l’atelier Triangle à New York, entraîna la mort de 140 ouvrières. Cet évènement a eu une forte influence sur la législation du travail aux USA et l’on a évoqué les conditions de travail qui avait amené cette catastrophe au cours des célébrations subséquentes de la journée internationale de la femme. - 1913-1914 : Les femmes russes ont célébré leur première journée internationale de la femme le dernier dimanche de février 1913. Dans les autres pays d’Europe le 8 mars, un ou deux jours de cette date, les femmes ont tenu des rassemblements soit pour protester contre la guerre, soit pour exprimer leur solidarité avec leurs sœurs. - 1917 : Mort de 2 000 000 de soldats russes à la guerre mondiale. Les femmes ont de nouveau choisi le dernier dimanche de février (calendrier russe) pour faire la grève pour obtenir « du pain et la paix » Comme résultat le gouvernement a accordé le droit de vote aux femmes. Depuis ces premières années, la journée internationale de la femme, a pris une dimension mondiale dans les pays développés comme dans les pays en voie de développement. Le mouvement des femmes a aidé à faire de la célébration de cette journée le point de ralliement des efforts coordonnés pour exiger la réalisation des droits des femmes et leur participation au processus politique et économique. De plus en plus , la journée internationale de la femme est le moment idéal pour réfléchir sur les progrès réalisés, demander des changements et célébrer les actes de courage et de détermination des femmes qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire des droits des femmes. II. Le rôle de l’Organisation des Nations Unies La campagne menée pour promouvoir et protéger l’égalité des droits des femmes a reçu partout des échos bien favorables. La charte des Nations Unies signée en 1945 était le premier instrument international à proclamer l’égalité des sexes en tant que droit fondamental de la personne humaine. L’organisation a aidé à créer un patrimoine historique de stratégies, normes, programmes et objectifs convenus au plan international pour améliorer la condition de la femme dans le monde entier (promotion de mesures juridiques ; mobilisation de l’opinion publique et de l’action internationale ; formation et recherche) Aujourd’hui l’un des principes d’organisation centraux des travaux de l’ONU est qu’aucune solution durable aux problèmes sociaux, économiques et politiques les plus pressants de la société ne peut être trouvée sans la pleine participation et la pleine autonomisation des femmes du monde entier. En 1970 l’ONU adoptait une résolution portant sur une action internationale pour l’avancement de la femme. L’ONU déclare 1975 comme l’année internationale de la femme. En 1977 les Nations unies ont adopté une résolution invitant les pays à consacrer une journée à la célébration des droits de la femme et de la paix. Le 8 mars est ainsi devenu cette journée internationale dans de nombreux pays dont le Burkina Faso. 1994 : Organisation du Forum internationale sur le rôle des femmes dans la population et le développement concerté (au Caire) dans le cadre de l’année mondiale de la population. Les quatre conférences mondiales sur les femmes de 1975 -1995-2000  1975 : Mexico : un dialogue mondiale est engagé, pour attirer l’attention internationale sur le besoin de développer des objectifs futurs précis, des stratégies efficaces et des plans d’actions efficaces en faveur des femmes .Les femmes deviennent dès lors de véritables partenaires des hommes, possédant les mêmes droits d’accès aux ressources et aux opportunités.  1980 : Copenhague : le processus d’évaluation débute. Malgré les progrès réalisés la conférence releva des disparités entre les droits théoriquement garantis et la capacité des femmes à exercer effectivement ces droits. La conférence isola trois domaines dans lesquels une action spécifique et extrêmement ciblée était essentielle si l’on souhaitait atteindre les objectifs d’égalité, de développement, et paix identifiés par la conférence de Mexico. Un Programme d’action allant dans ce sens fut adopté. Ce Programme appelait la mise en place de mesures nationales plus importantes pour garantir aux femmes la propriété et le contrôle foncier de même qu’une amélioration des droits des femmes en matière de succession, de garde parentale et de perte de nationalité. Les représentants à cette conférence demandèrent de mettre fin aux comportements stéréotypés à l’égard des femmes.  1985 : Naïrobi : Troisième conférence mondiale sur les femmes. Les délégués à cette conférence ont estimé que tous les objectifs de la Décennie de la femme n’étaient pas atteints. Cette constatation appelait à l’adoption d’une nouvelle démarche. La conférence fut mandatée de rechercher de nouvelles voies qui permettraient de surmonter les obstacles à la réalisation des objectifs de la Décennie : EGALITE, DEVELOPPEMENT, PAIX. Ce plan de travail concernait l’avenir des femmes jusqu’à la fin du siècle (2000). Sa nouveauté résidait dans le fait qu’il déclarait que tous les problèmes humains étaient aussi les problèmes des femmes. La participation des femmes au processus de décision et à la gestion de toutes les affaires humaines reconnues non seulement comme un droit légitime mais comme une nécessité politique et sociale dont le respect devait être incorporée dans toutes les institutions de la société. Depuis lors, les femmes sont à impliquer dans la résolution des problèmes de la société et pas seulement les problèmes de femmes pour pouvoir atteindre les but et objectifs de la DECENNIE DE LA FEMME.  1995 : Beijing ou le legs du succès. Pour aller de l’avant cette conférence a permis d’élaborer les moyens de donner plus de pouvoir aux femmes afin qu’elles puissent, en tant que partenaires équivalentes des hommes, insérer leurs priorités et valeurs propres dans les processus de prise de décision à tous les niveaux. Le concept plus large, celui du GENRE voit le jour, pour montrer ainsi que la structure de la société dans son ensemble de même que les relations entre les hommes et les femmes qui la composent devaient être réévaluées. Ce n’est que par une restructuration aussi profonde de la société et de ses institutions que les femmes pouvaient acquérir suffisamment de pouvoir pour occuper la place qui leur revenait, en tant qu’égales des hommes, dans tous les aspects de la vie. C’est la réaffirmation avec force que les droits des femmes faisaient partie des droits de l’homme et que l’égalité entre les sexes était une question universelle dont la prise en compte bénéficiait à tous. Le Programme d’action de Beijing amène les gouvernements à inclure la dimension sexospécifique dans toutes leurs institutions, politiques, de planification et de prise de décision. Cela veut dire que les gouvernements doivent réaliser des analyses des effets sur les hommes et les femmes ainsi que leurs besoins avant les prises de décision ou la mise en œuvre des programmes. L’attention au-delà des femmes englobait la restructuration des institutions et des processus de prise de décision politique et économique au sein d’une société envisagée dans son ensemble. En approuvant le Programme d’action, l’Assemblée Générale des Nations Unies demanda à tous les ETATS, au système des Nations Unies et aux autres organisations internationales, comme aux ONG et au secteur Privé, de prendre des mesures pour appliquer les recommandations. 47 000 participants étaient à Beijing. Du 5 au 9 juin 2000 a eu lieu à New York une session extraordinaire pour partager leurs résultats et d’examiner les enjeux actuels comme les obstacles rencontrés dans l’application du programme d’action afin de garantir le renforcement des droits de la femme et de l’égalité des sexes. III. Le cas du Burkina Faso Les femmes du Burkina Faso participent bien au mouvement. Avec l’appui des autorités, la journée est célébrée chaque année avec des thèmes qui appellent à la réflexion des femmes ainsi que les hommes. En 1997, le Ministère de la promotion de la femme (MPF) est créé pour répondre aux préoccupations des femmes. La loi portant institution des fêtes légales au Burkina Faso, reconnaît la journée internationale de la femme (8 mars) comme une fête légale, fériée et chomée. En 2000 la 143ème journée internationale de la femme est célébrée officiellement à BOBO-DIOULASSO dans la province du Houet, Région des Hauts –Bassins sous le thème « Femme, développement et lutte contre la pauvreté » En 2001 la 144ème journée internationale de la femme est célébrée officiellement à Tougan dans la province du Sourou sous le Thème « Rôle et contribution de la femme dans l’économie nationale » En 2002 la 145ème journée internationale de la femme est célébrée officiellement à Ouahigouya dans la province du Yatenga, sous le thème « Femme et lutte contre le VIH / SIDA» En 2003 la 146ème journée internationale de la femme est célébrée officiellement à Fada dans la province du Gourma sous le thème « Genre et VIH / SIDA – IST, Solidarité des femmes dans la lutte » et en différé dans les 45 Provinces. En 2004 la 147ème journée internationale de la femme est célébrée officiellement à Gaoua dans la province du Poni sous le Thème « Santé maternelle et infantile » En 2005 la 148ème journée internationale de la femme est célébrée officiellement à Ziniaré dans la province de l’ Oubritenga sous le thème «Femme, Egalité et paix pour le Développement » En 2006 la 149ème journée internationale de la femme est célébrée officiellement à Kaya dans la province du Sanmatenga sous le Thème « Femme et lutte contre la pauvreté » En 2007 la 150ème journée internationale de la femme est célébrée officiellement à BOBO-DIOULASSO dans la province du Houet, sous le thème « Education et responsabilisation des femmes » En 2008 la 151ème journée internationale de la femme est célébrée officiellement à TENKODOGO dans la Province du Boulgou sous le thème « Femme, Santé et VIH/SIDA» En 2009 la 152ème journée internationale de la femme sera célébrée officiellement à Dori dans la province du Séno, Région du Sahel sous le thème « Investir dans les femmes et les filles pour un développement humain durable ». L’objectif est de susciter l’investissement des partenaires locaux du développement dans les initiatives de promotion de la femme. IV. La situation des femmes et des filles dans la Région du Nord Selon l’enquête QUIBB 2007, il ressort que : Dans le domaine de l’emploi et pauvreté -6,8 % des ménages estiment que leur situation économique actuelle s’est empirée, -le taux de chômage est de 9,3 %, Dans le domaine de l’éducation de base -le taux de scolarisation des filles au primaire est de 65, 83 % -le taux d’alphabétisation (global) est de 27 % Quant au secondaire en 2005-2006 sur un total de 21 140 élèves 7455 sont des filles. - Le taux brut d’admission en 6ème (2006-2007) est de 16,65 % contre 26,34 pour les garçons, - Le taux brut d’admission en 2nd (2006-2007) des filles est 3,87 % contre 9,19 % pour les garçons - Le taux brut de scolarisation au premier cycle est de 14,62 % pour les filles contre 23,44% pour les garçons - Le taux brut (2006-2007) de la scolarisation au second cycle de l’enseignement secondaire est 3,37 % pour les filles contre 9,25 % pour les garçons. (Source = DEP MESSRS) Dans le secteur de la santé, le taux d’accès des ménages aux services de santé de base est de 48,9% ; le taux d’accouchement assisté est de 48,47% et le taux de consultation prénatale 2 est de 61,62 % (source : DRS / NRD) Dans le domaine de l’eau potable et de l’assainissement 61,3 % des ménages ont accès à l’eau potable et 22,5 % des ménages disposent de toilettes saines. Dans le domaine des productions agro sylvo pastorales, les femmes produisent entre 70 et 75 % des cultures vivrières et le secteur agricole occupe 83,8% des femmes rurales Dans le domaine du mouvement associatif beaucoup d’associations et de groupements de femmes interviennent dans les activités de développement. On dénombre plus de 2071 groupements et 154 associations qui ont comme domaines d’intervention (agriculture, élevage, santé, éducation alphabétisation, transformation, formation, artisanat.) (Source : DRPF Nord) Les structures intervenant dans la Région du Nord Les services techniques, les projets et programmes ainsi que des ONG et des Associations mènent beaucoup d’activités en faveur des femmes  Services techniques ordre Désignation Domaine d’intervention 01 La Direction Régionale de l’Agriculture de l’Hydraulique et des ressources halieutiques Agriculture, Hydraulique et des Ressources Halieutiques 02 La Direction Régionale des Ressources Animales Ressources Animales 03 La Direction Régionale de l’Environnement et du Cadre de Vie Environnement et du Cadre de Vie 04 La Direction Régionale de la santé santé 05 La Direction Régionale de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation Enseignement de base et Alphabétisation 06 La Direction Régionale de l’Economie et de la planification Economie et planification 07 La Direction Régionale de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale Action Sociale et Solidarité Nationale 08 La Direction Régionale de la Promotion de la Femme Promotion de la Femme 09 La Direction Régionale des enseignements Secondaires Supérieurs et de la recherche Scientifique Enseignements Secondaires Supérieurs et recherche Scientifique  Projets et Programmes. La liste ci-dessous n’est pas exhaustive ordre Désignation Domaine d’intervention 01 Le PDRD Développement Rural 02 Le PADSEA Eau hygiène et Assainissement 03 Le PROFIL Développement Rural 04 Le PNGT2 Développement Rural 05 Le PAFASP Développement Rural 06 Le PSA-RTD Développement Rural 07 Le PTFM-LCD Energie, Transformation  Associations et ONG. La liste ci-dessous n’est pas exhaustive. ordre Désignation Domaine d’intervention 01 L’Association BIBIR Développement Rural et éducation 02 L’ OCADES Développement Rural et éducation 03 La FNGN Développement Rural, Santé, éducation, économie 04 L’Association AMMIE Développement Rural, Santé, éducation 05 L’Association ECLA Développement Rural, Santé, éducation 06 L’Association APROS Développement Rural 07 L’Association NEED Education 08 L’Association AIDAS Développement Rural 09 L’ OFACOM / Z Développement Rural, Santé, éducation 10 La CISV- fonds Italie CILSS Développement Rural 11 L’Association DSF éducation 12 L’Association APROS Développement Rural 13 L’Association ADFAD Développement Rural, Economie  Structures de financements Outre les banques classiques comme la BIB, la BICIA-B, la Banque Atlantique, ECOBANK d’autres structures de proximité apportent des financements au profit des femmes. Ce sont : le réseau des caisses populaires, Coopec Galor, Notre Banque, la MECAP et les BTEC. V. Les contraintes / difficultés rencontrées par les femmes - l’analphabétisme, - l’existence des pesanteurs socioculturelles, - l’insuffisance des ressources financières, - coût élevé des facteurs de production, - le faible niveau d’organisation des femmes, - difficultés d’accès à la terre, à la sécurité foncière, aux technologies et aux intrants, - Insuffisance de points d’eau potable et de latrines, - Raréfaction des ressources énergétiques = bois de chauffe - Insuffisance de prise en charge des maladies spécifiques, - Persistance des violences et de certaines pratiques néfastes à la santé de la femme et de la jeune fille, - Persistance des difficultés d’accès à la justice…. Face à ces contraintes et devant la faiblesse des indicateurs cités plus haut il est impérieux d’investir pour la promotion de la femme et de la jeune fille dans tous les secteurs de la vie. VI Intérêts d’investir dans les femmes et les filles 6.1. Les femmes représentent la moitié de la population (52%) et dans notre pays elles jouent un rôle crucial dans la production agricole. o Les femmes constituent l’ossature de l’économie agricole de notre pays, o Elles forment la part considérable de la main d’œuvre du secteur agro sylvo pastoral et produisent la plupart des aliments consommés localement. 6.2 L’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes sont inextricablement liées à la bonne gouvernance o Coût des inégalités persistantes (opportunités perdues, violences faites aux femmes….) o Rôle politique des femmes (pratique des quotas…) 6.3 « Investir dans les femmes et les filles » est la mesure la plus importante susceptible de relancer l’éducation et la santé. Les propos suivants de la Directrice du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) Thoraya Ahmed Obaid illustrent bien cette conviction. « Le seul moyen de faire face à l’analphabétisme et aux problèmes de santé, qui affectent encore la moitié de la population mondiale, est d’investir dans les femmes ». 6.4. L’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, n’est pas seulement un objectif en soi, mais constituent une condition nécessaire pour réussir les autres objectifs internationaux de développement, Y compris l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). En rappel ces objectifs sont : 1. Eliminer l’extrême pauvreté et la faim, 2. Assurer une éducation primaire pour tous, 3. Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, 4. Réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans, 5. Améliorer la santé maternelle, 6. Combattre le VIH / Sida, le paludisme et d’autres maladies, 7. Assurer un environnement durable, 8. Mettre en place un partenariat mondial pour le développement. 6.5 Investir dans les femmes et les filles est une meilleure contribution à la concrétisation de l’OMD 3 « égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes » au Burkina Faso. - les résultats du TBS filles sont encourageants, mais il faut investir d’avantage. -l’exemple des plateformes multifonctionnelles est à suivre. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS Investir dans les femmes et les filles est une nécessité incontournable pour la promotion de la femme et partant le développement humain durable. IL faut alors repenser les investissements de l’Agriculture et plus globalement du développement rural. L’évolution positive de la représentation des femmes est à renforcer (réflexion sur l’approche des quotas au niveau national y compris le niveau communal) Il faut donc travailler à faire lever les pesanteurs socioculturelles telles les coutumes et les traditions à la base des discriminations. Il y a la nécessité d’utiliser les approches en fonction des sexes et de tenir compte des opinions des femmes et de garantir une sécurité foncière pour les femmes. Pour clore notre entretien nous pouvons affirmer «Qu’ignorer la dimension féminine dans le développement humain durable revient à le compromettre tout simplement. »
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